mardi 16 décembre 2014

Souvenirs de caddies

Vous vous souvenez il y a quelques années, quant après les courses au supermarché on rangeait son chariot dans la grande rangée de caddie centiped ? Parfois quelqu'un venait vers nous avec une pièce pour échanger avec celle de notre charrette et on gagnait quelques secondes à ne pas ranger et ressortir la fameuse bête de fer.

Bon maintenant avec la généralisation des jetons c'est quand même beaucoup plus rare c'est vrai.

C'est pour ça que j'ai mis un peu de temps à comprendre ce matin quand une dame s'est approchée de mois ce matin en me tendant une pièce de 1€ pour me prendre mon "caddie".

Décidément Alzheimer nous réserve encore bien des surprises.

samedi 6 décembre 2014

Travailler en toute confiance

Quelque chose de marquant dans mon stage, c'est que les patients font (pratiquement) tous une confiance aveugles aux infirmières.
Quand c'est la distribution des médocs, c'est gobé en un instant sans trop savoir ce qu'il y a dedans.

Bon j’exagère un peu bien sur, certains traitements sont administrés à la demande et seulement si besoin, mais l'idée est là. 

Bon je pense avoir suffisamment couvert les IDE, on peut continuer.

Quid de l'infirmière et de la justice ?



Pourquoi tout ce speech ? Ben en fait quand on change de côté et qu'on regarde un peu avec l'oeil du pro, il y a un truc qui revient sans cesse: 
Se couvrir.

Toujours tout vérifier sois même, plusieurs fois et ne pas faire confiance aux préparations des collègues, même si elles sont ultra compétentes.
Il faut aussi vérifier que les prescriptions des médecins ne sont pas aberrantes ou contre-indiquées, que tout est inscrit, prescrit, retranscrit...

Bref tout ça pour qu'en cas de pépin, on ne puisse pas (trop) charger l'IDE, fautive ou non d'ailleurs.


Bon il faut quand même ne pas oublier qu'on travail avec des personnes en plus ou moins mauvaise santé et à qui on fait passer des substances assimilées à des drogues avec un potentiel pouvoir létal. 
Et ouai on déconne pas quand même.

Mais ça fait drôle quand même de voir que dans un service où tout se passe bien, deux collègues qui s'entendent bien et qui se reconnaissent compétentes, se vérifient systématiquement toutes manipulation quelle qu'elle soit.

Mais c'est plutôt flippant d'entendre régulièrement que en cas de pépin, l'IDE va manger d'une manière ou d'une autre

...

mercredi 3 décembre 2014

J'ai peur d'oublier

Les jours raccourcissent, la température dégringole alors autant vous dire que je suis bien mieux sous la couette avec mon chocolat que dehors à faire mon footing sous les premier pseudo flocons. Comme du coup j'ai un peu de temps, je viens de terminer "J'ai peur d'oublier" de Fabienne Piel.


Alors le speech: Fabienne, une éleveuse de chiens de renommée internationale, passionnée par son activité ne remarque pas les moment d'absence qui s'accumulent au quotidien. Jusqu'au jour où elle oublie pendant plusieurs jours sa chienne dans le coffre de sa voiture.
A partir de là, elle va commencer à se poser des questions sur ce qui ne tourne pas rond dans sa tête et, après quelques mois compliqués de recherche, le verdict tombe. Lourd et sans appel, Fabienne a la maladie d'Alzheimer

Comment est-ce possible, elle qui n'a que 43 ans ? Sa vie se transforme alors en combat. Contre la maladie bien sur, mais aussi contre le système médical et social qui ne reconnaît pas les "jeunes malades".
Par péripéties, Fabienne nous raconte l'évolution de sa maladie et les conséquences qu'elle a sur sa vie professionnelle et familiale, mais aussi les tempêtes de sentiments qu’entraînent chez cette femme de nature plutôt froide la progression de ce mal qui la ronge.
On avance avec elle dans cette lutte perdue d'avance pour ne rien lâcher et rester toujours la plus indépendante possible. Elle nous offre la perception de ce nouveau monde qui l'entoure, mais également le point de vue de sa famille, premiers aidants à ses cotés. 


Alors vraiment je suis partagé sur ce livre.
En effet d'un côté on a toute la partie qui raconte les difficultés engendrées par la maladie (incompréhension, non reconnaissance...) mais de l'autre, ce livre est écrit de façon tellement personnelle qu'on a surtout l'impression qu'il s'adresse à elle-même. Ou éventuellement à sa famille très proche.
Il y est raconté certaines choses qui n'ont pas leur place dans l'ouvrage autre que de remémorer de bons moments à l'auteur.
Du coup on se perd un peu entre les parties pas forcément très guillerettes mais particulièrement intéressantes et d'autres parties qui frôlent le radotage.

Le mieux, c'est que chacun le lise et s'en fasse une idée propre. Après on met les idées en commun et PAF !
Ça fait des Cho...

Bref un livre qui mérite quand même d'être reconnu.

mardi 2 décembre 2014

Du moment que ça tient

Après quelques jours de prise en charge particulière d'un patient, j'ai réussi à convaincre ce monsieur qui passait son temps entre son lit et son fauteuil de se déplacer seul (à peine armé de son déambulateur) jusqu'au lavabo de sa chambre pour faire sa toilette.

Quelle victoire quand on connaît le personnage. 
En plus d'un AVC massif relativement récent, ce monsieur a un véritable caractère de cochon. Imaginez un peu alors ma joie quand je le vois se lever après moult négociations.

Et ce n'est pas tout, en plus de cela, monsieur a même daigné se laver seul !

Alors oui forcément dis comme ça, ça ne vaut pas forcément le spectacle de mi-temps du Superbowl, mais croyez moi, à deux dans notre petite cabine de douche, je jubilais intérieurement.

En fait si je raconte tout ça c'est parce que je me suis rendu compte de quelque chose de pas si étonnant en fait.

Ce monsieur n'est pas forcément la personne la plus facile à vivre que je connaisse loin de là, mais avec son passif on peut envisager qu'il ne soit pas au top niveau moral.
Mais le fait de lui avoir porté attention tout les jours, que je m'adresse vraiment à lui, que je fasse certaines choses pour lui et pas uniquement parce que c'est prescrit, c'est très certainement cela qui l'a déridé un peu.

Pas de grande révolution dans le soin


En fait en plus des soins que je pouvais lui prodiguer, je lui ai apporté du temps à ce monsieur et de l'attention.
Deux choses qu'il n'avait encore que trop peu reçu jusque là.

Alors attention, que les choses soient bien claires, je ne remet en aucun cas en cause le travail des AS, ASH et IDE qui travaillent auprès de ce monsieur.
Les personnes que j'ai croisé qui étaient en charge de ce monsieur prenaient le plus de temps qu'ils leur était possible pour lui. Elles le stimulaient, lui parlait, tentait de le comprendre et de le faire progresser.
Oui elles faisaient de leur mieux et je veux que cela soit bien clair avant de continuer.

Le problème ici n'est pas du côté des professionnels de santé que j'ai rencontré. Il est clairement du côté de l’organisation du service et de toutes façons, de l'organisation du milieu médical lui même.
Comment 5 AS peuvent elles réussir à servir les repas, les débarrasser, faire les toilettes, les lits, les chambres, prendre du temps pour leurs patients tout ça avant midi ?
Et encore, je suis dans un service de "seulement" 40 lits.
Une AS m'a expliqué qu'à son école, on lui avait enseigner qu'il fallait passer normalement 45 minutes par patient pour une toilette.

Rapide calcul, avec 36 lits occupés ça fait environ 5h et 20min par matinée et par AS. 

A partir de là oui c'est jouable, même si ça déborde un peu sur le repas de midi. Mais après tout, les personnes peuvent bien attendre, même si elles baignent dans leur change, même si leur famille doit venir les voir, on s'en fiche de toutes manières comme elles ne parlent pas, elles ne peuvent pas se plaindre.

Et pour les IDE, elles ont la chance les bons jours d'être deux. Alors autant vous dire que pour réussir à gérer tout le monde, la première perf de la journée c'est du café en iv pour elles.

La révolution est en marche... ou pas


Mais bon c'est surement pas un petit étudiant de première année qui va refaire le monde, surtout que d'autres si sont déjà penché à coup sur.

Et puis après tout, du moment que ça tient...

jeudi 27 novembre 2014

Mais en fait la gène c'est quoi ?

Quel bonheur en cette fin d'année que de travailler avec un monsieur qui ressemble beaucoup au Père Noël.
Sauf quand son cadeau bien emballé dégage des odeurs perceptibles dès l'entrée dans la chambre.



Le plaisir de la toilette matinale


Bon passons le plaisir que j'ai matinalement à aider "mes" patients à emballer leurs cadeaux soigneusement laissé dans leurs change et passons à ce qui suit immédiatement après: la toilette.

C'est quand même un moment qui tout au long de notre vie (ou presque) se fait seul et soi même. 
Un moment intime où l'on sait ce que l'on veut, comment on le veux. Ne pas frotter trop fort, mais assez quand même pour se sentir propre; ne pas y aller trop franco avec la petite bête devant alors qu'on sort les biceps pour la grosse de derrière.

Sans s'en rendre compte, on se bichonne soit-même.

Oui mais voila, comment savoir lorsqu'on le fait sur quelqu'un si on répond à ses attentes. Si on est pas en train de le ou la malmener.
C'est tout bête mais en fait ça peut aller loin comme réflexion.

Quid de la pudeur ?

Bien sur que l'on se doit de tout faire pour respecter au maximum cette pudeur, mais il y a bien un moment où pour certaines personnes on est obligé de prendre son courage à deux mains, une paire de gant et de faire tomber le slipou, dernier rempart protecteur d'une kekette ou d'une choupinette.


Bientraitance ? Humanitude ?

Notre comportement se doit d'être parfaitement neutre et normalement, en adoptant une juste distance, la personne dans le lit doit être le moins gênée possible.

Mais ce matin je me suis posé une question. Avant de la partager avec vous, je vous remet un peu dans la situation.

Madame K se fait aider pour sa toilette par une AS qui lui lave le dos au moment où je rentre dans la chambre pour prendre les constantes de Madame D, voisine de chambre de Madame K.
En me voyant, Madame K râle, me lance quelque chose comme "allez-y rincez vous l’œil" d'un air des plus aimable tout en se rétractant sur elle-même. 
L'AS lui explique alors que je "travaille ici", que je suis élève infirmier. Et là, Madame K se détend complètement, et la toilette reprend son cours comme si de rien n'étais.

Du coup ma question est la suivante: qu'est ce qui transforme l'être humain avec ses vices en un soignant parfaitement asexué qui n'a que faire de nos revers et surtout de notre derrière ?
Est ce que notre superbe tunique taillée par les plus grands couturiers du pays nous donne un pouvoir de neutralité absolu ?

Et à l'inverse, qu'est ce qui fait qu'à un moment donné, certaines personnes n'ont plus du tout de pudeur. Plus du tout de sentiment de gêne face à l'autre.


L'âge ? L'habitude ?


J'ai lu il y a quelques temps un livre témoignage d'une femme qui raconte sa fin de vie. Elle nous explique comment son corps à force d'être ausculté, scruté, manipulé tout les jours, n'est plus un objet de pudeur ou de désir, mais juste une masse de chaire neutre.


Je vais retrouver la référence pour la prochaine fois.
Mais voilà ou je voulais en venir.

Je n'ai pas encore de réponse. Je lit un peu ce que je pioche sur la gêne, la pudeur, le corps. 
Mais même mes fiches concepts ne me servent pas ici.

Encore de quoi occuper mes nuits d'insomniaque...

samedi 22 novembre 2014

Après plusieurs semaines à dévorer des pages et des pages de théories en tout genre, enfin nous voila prêt à partir pour nos stages en service. Du vrai, du concret. Enfin on va pouvoir mettre les mains dedans.
Enfin dedans… Oui bon ça par contre on va pas s'en vanter.

Cela fait déjà quelques temps que les profs nous mitonnent des réunions spécifiques pour se préparer, pour organiser nos recherches, avancer nos objectifs de stages…

On dirait des parents qui laissent leurs enfants à l'école pour la première fois. Les marmots sont nerveux (bah oui un peu quand même) mais les géniteurs ont eux aussi une boule au ventre.


Pas de soucis, on aura la chance de se recroiser pendant le stage.

Et puis on rigole on s'amuse, mais faut quand même pas oublier que nous aussi on a un peu la pétoche. On l'avoue plus ou moins, on en rigole, mais on a la pétoche.

Parfaitement ma bonne dame, et c'est légitime non ? Arriver dans un endroit inconnu où l'on va devoir s'intégrer à une équipe pour aller au plus proche de l'intimité des gens. Et si possible en évitant de les blesser, de les traumatiser ou de les empoisonner.

Bon pour ce dernier point, c'est assez peu probable étant donné que c'est cette foutue compétence 3 qui mène la barque
>>  Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens <<

Valider ses compétences


Si l'on en croit notre petit livre bleu (l'équivalent du petit livre rouge de Mao mais pour nous les ESI), on va pouvoir et même devoir travailler sur les risques, les handicaps, l'autonomie, les soins... des personnes

Mais globalement tout ça va surtout se faire le matin au réveil: on va faire des toilettes. On va laver, rincer, astiquer les personnes qui en ont besoin et si possible en évitant de balancer de l'eau partout sur les draps.
Bah oui parce que tout ça forcément ça se fait au lit forcément. Pas question d'utiliser la trompe d'éléphant bleu pour se faciliter la tâche.

En plus j'ai de la chance, pour la première journée je commence à une heure raisonnable, histoire de me faire au service et de rencontrer quelques personnes et notamment les aides-soignantes  que je vais accompagner durant les deux premières semaines. Bonne nouvelles, elles ont l'air ouvertes et patientes.

Par contre pas de vestiaire pour les hommes, il va falloir se la jouer ninja et trouver l'instant où il est vide pour se changer. Pareil pour le vestiaire. Deux stagiaires et un seul casier, va falloir se serrer les enfants.

Et c'est parti. Pour commencer je fais bien attention à me présenter dès que je croise quelqu'un et si possible en essayant de ne pas le faire deux fois dans la même semaine. 

Par contre pour les prénoms, je vais essayer d'en retenir 4 par jour correctement, pour les autres personnes il faudra jongler.

Et surtout,  il y a la présentation aux patients

Pour ce premier stage je suis en service de soins de suite et de réadaptation. C'est l'un des services qui m'attire le plus pour plus tard. Du coup je suis à la fois content d'y passer, et en même temps c'est dommage de faire ça en premier stage.
Bon j'arrête de me couper quand je parle et je reviens aux présentations.

Ben vous savez quoi ? Le fait qu'un homme se pointe, tout de suite le patient pense que je suis le médecin
La tête qu'ils font quand je leur dis que non seulement je ne suis pas médecin, mais qu'en plus je suis étudiant infirmier...
AH ça vaut le détour.


Bref, on rigole on s'amuse, mais surtout on se concentre pour ne pas être dans les pieds des gens et ne rien faire de stupide comme renverser un chariot.


Aller c'est parti pour 5 semaines de folie !


dimanche 19 octobre 2014

Redevenir étudiant

Personnellement ma première vie étudiante avait été plutôt agréable. Bon bien sur il a fallu bosser et il y avait une bonne dose de stress par moments, mais globalement j'en ai un très bon souvenir.
C'est d'ailleurs pour cela que je suis rentré en ici la bouche en coeur, content de pouvoir sortir mon nouveau cartable Batman.
Mais voilà, je commence à me prendre la réalité en pleine face. PAF !
C'est vrai qu'il y a quand même pas mal de choses à apprendre dans cette école. Même s'il y existe beaucoup de répétitions  "faire des liens" ne suffit pas toujours à réussir son examen.

Des révisions ? Vraiment ?


J'ai toujours été plutôt doué en anatomie et physiologie, mais il aura quand même fallu que je potasse quelques heures avant les premiers examens.
D'ailleurs sacrée découverte, en école d'infirmiers on remplace les vacances d'octobre par des partiels.

Bon bien sûr, je ne fais pas mon bisounours je me doutais bien que ce n'allait pas se faire comme ça. Après avoir quitté les bancs de la fac il y a quelques années, je savais que le retour à l'être compliqué.

Ce qui rassure, c'est de voir que toute la promotion commence à encaisser la fatigue. Nous arrivons de plus en plus cernés, le pas traînant et même si personne n'a l'intention d'abandonner tout de suite, on voit déjà les rangs s'éclaircir lors des cours facultatifs.

Mais aller c'est encore le début et ça se voit : les bonnes résolutions n'ont pas lâchées et le soir comme « promis » je relie les cours et je commence des fiches. Mais combien de temps ça va encore durer ?

Le fait d'être de nouveau confronté à des profs est une sensation étrange aussi. Est-ce que derrière ces sourires mielleux ne se cache pas des enseignants sanguinaires qui vont nous sécher aux premières évaluations ?

il reste encore tellement de choses à faire, tellement de choses à préparer et tellement de choses à dire… Mais ça sera pour une prochaine fois, pour le moment j'ai des devoirs.





dimanche 24 août 2014

Journal d'un sein

Aujourd'hui je tente un nouveau type d'article. Je ne sais pas si je le suivrai dans le temps mais après tout pourquoi ne pas tenter le coup.

Pour commencer j'ai vraiment envie de parler du Journal d'un sein de Béatrice Maillard-Chaudelin.

Béatrice est ce que l'on peut appeler une femme pleine d'énergie et qui croque la vie à pleines dents.
Dans ce roman, elle nous raconte comment elle a livré sa bataille contre Marcel.
Marcel, c'est le cancer qui a eu la mauvaise idée de s'attaquer à sa gougoutte.


Ce livre a le mérite de poser (et de répondre) à de nombreuses questions qui se posent lorsque l'on est dans un cas pareil. Toujours avec bonne humeur et beaucoup de chaleur humaine, ce dont a horreur Marcel.

Béatrice nous explique aussi comment la maladie lui a permis d'appréhender la vie d'une façon tout à fait différente, beaucoup plus sereinement.

Bref pendant deux ou trois soirées on rit, parfois pas du tout et surtout on apprend à relativiser autour d'un verre de Sauvignon Saint-Bris, qui est sûrement le sponsor de l'auteur.

Bref un bon moment à passer.

(oui on est bien loin des fiches de lecture normale, mais ça fait du bien de donner un vrai avis et pas quelque chose de formaté)


lundi 11 août 2014

Tout fout le camp

Les concours dans la poche (bravo à eux et bon courage pour ceux qui retenteront plus tard), les futurs ESI préparent leurs petits cartables pendant que les anciens récupère leur DE, sésame pour une nouvelle vie.

Ça c'est ce qui se passe en théorie tout les ans.

Une année pas gagnée d'avance


Cette année les spécialistes en rigologie ont mis au point un nouveau gag d'un gout plus que douteux. En effet, ils ont joué avec les nerfs des candidats de l'IFSI de Saint-Martin, décalant à plusieurs reprises la date du concours. On passe du jeudi 27 février au jeudi 6 mars.

Après cela publication des résultats finaux, dont reculera encore cette date de deux semaines. Sûrement pour permettre aux candidats de mieux se préparer ou encore de piquer un petit plongeon à la mer (oui c'est les vacances et ici il fait tout gris, du coup je rêve un peu).

Quelle joie pour les reçus de pouvoir enfin se sentir libéré d'un poids et qui sait, de pouvoir se préparer à quelques jours de repos bien mérités avant de se lancer dans l'arène.
Il faut juste passer faire une petite réunion de pré-rentrer pour les formalités administratives. Rien du tout quoi.

Si c'est n'est que lors de ce rien du tout, il leur est annoncé que, faute de budget, l'IFSI ne pourra les accueillir à la rentré.
Un vrai gag je vous dis.

Mais dans leur grande mansuétude, l'école propose des solutions de secours.

Les solutions de nos têtes pensantes


=> La première c'est un concours reporté à l'année suivante. Si ça se trouve, on leur dira la même chose l'année suivante.
 => La seconde solution c'est qu'on finance en partie les 5 premiers de la promotion (et bim les autres à la trappe, fallait bosser plus que ça ma bonne dame), qui iront dans d'autres IFSI.

Mouai, je sais pas vous, mais j'ai la vague impression qu'il y a du monde dans les bureaux qui se la sont un peu coulé douce niveau organisation. Après tout on s'en fout ils n'ont pas vraiment de moyen de râler ces candidats, ils ne sont même pas dans le circuit professionnel.

Situation ubuesque, candidats malmenés mais inscriptions encaissées. Le tiercé gagnant quoi.

On fait quoi ? On attend une réaction de la ministre ?


jeudi 31 juillet 2014

Un métier à risque ? Plus qu'on pourrait le croire

Et aller jamais deux sans trois. Espérons que cette série noire s'arrête là. 

De quoi s'agit-il ? Non sans rire personne n'en a entendu parler ? Personne n'a vu les images aux infos ? C'est bien normal, tout est passé sous silence. On va pas nous casser les oreilles avec des agressions d'infirmières sans importance.

Quel beau mois que celui de Juillet où ça n'aura pas été le soleil qui aura le plus tapé, mais bien des canailles s'en prenant à des infirmière venues faire leur boulot dans des "zones sensibles".


Le 23 juillet, une infirmière libérale se rend chez son patient qui l'attend avec son fusil. Bang bang. A terre, cette dame de ne se relèvera jamais.

Le 24 juillet, une autre IDEL sort de chez un patient et au moment de reprendre son scooter, se fait tabasser par plusieurs personnes. 

Le 28 juillet, encore une IDEL qui se fait attaquer et voler sa voiture après une visite.

Heureusement que le mois se termine ce soir...



Par contre ce qui me pose problème, en plus de ces violence dans ce que j'imagine être potentiellement mon futur métier, c'est que tout le monde s'en fout. Ça devient malheureusement de plus en plus courant et des fait aussi grave n'ont pas l'air d'émouvoir beaucoup les hautes autorités.
Si les journaux locaux en on rapidement fait un encadré, aucune visibilité chez les médias. La ministre (ou même le ministère, voire même qui sait notre flamby national) quant à elle continue ses vacances dans les îles sans perdre son temps à faire passer un message de soutien ou de révolte. Normal quand on en a rien à cirer.
Après tout, ce qui est bien avec les infirmières, c'est que ça râle beaucoup,mais au final, ça continu de travailler comme ci de rien n'était.

Même Hollande qui s'émeut beaucoup pour certaines choses, a complètement passé sous silence ces évènements. 

Mais peut-être en fait qu'ils ne sont pas au courant. Forcément, il n'y a rien eu sur cela a JT. Alors quand les "grands" de ce monde son en train de manger leur jambon-purée le soir devant Elise Lucet ou Claire Chazal, si on ne leur met pas l'info sous les yeux, ils se resservent un verre de beaujolais et boivent à la santé des beaux jours revenus.
Comme il est très peu probable qu'ils ne soient ni l'un ni l'autre au courant (leur cabinet a forcément reçu les courriers de l'Ordre des infirmier et/ou des NB3NP), c'est donc bien qu'ils s'en fou... complètement.

Bref, quel avenir pour nous ? IDE et ESI continuons à travailler en bougonnant, pour le moment ça tient, on ne va pas refaire le monde...



(image: site de l'Ordre des infirmiers)

jeudi 20 février 2014

L'an 2000 et plus si affinités

HAHAHA je ris

Oui je souris, me marre, me gondole, tape du pied et m'esclaffe quand on ose me dire que bientôt les infirmiers seront remplacés par des robots.

Vous connaissez sûrement Robot-Cop ? Non ? Bon je ferais sûrement mieux de bosser plutôt que de regarder pareil niaiseries. 

Toujours est-il que nous allons passer dans l'air de l’électronique poussée à outrance. Je vous propose de jeter un œil à cet article

Ça va être sympa de discuter avec des personnes équipées ainsi...

Personne ne nous aime ?

Mais que se passe-t-il en ce moment ? Quel avenir se dessine pour les étudiants et futurs étudiants en soin infirmier ? Voila que maintenant les cliniques privées décident pour se faire entendre dans leur bras de fer contre l'état de ne plus prendre d'ESI en stage !

Comment cette situation s'est mise en place ? Une vraie partie de tennis de table

L'Etat a besoin de sous et impose donc une nouvelle façon de taxer les actes avec une hausse globale 

Ping

La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) râle et menace, entre autres mesures de ne plus prendre d'ESI dans leurs structures jusqu'à nouvel ordre.

Pong

L'Etat insiste et entame la création du projet de loi.

Ping

La FHP met en branle ses menaces et ferme ses portes à la grande majorité des étudiants qui se retrouvent jusqu'à maintenant sans solution de secours.

Pong





Une année de formation professionnalisante sans stage vous en pensez quoi ? Que vont bien pouvoir faire les étudiants de leur temps libre si ce n'est réviser leurs cours avec un sentiment d'inutilité.

Pour le moment tout le monde se regarde en chien de faïence.

mardi 28 janvier 2014

Premier stage

Quelle chance décidément pour mon premier stage ! Pouvoir découvrir plusieurs services en une seule fois, quand en règle générale on ne peut en voir qu'un seul. Pas vraiment un privilège ni une faveur que l'on me fait mais après tout autant en profiter. Et puis pas des petits services en plus. Je vais pouvoir explorer la réa, la chir thoracique et la médecine physique de réadaptation.
Autant dire que j'ai du pain sur la planche.