Les jours raccourcissent, la température dégringole alors autant vous dire que je suis bien mieux sous la couette avec mon chocolat que dehors à faire mon footing sous les premier pseudo flocons. Comme du coup j'ai un peu de temps, je viens de terminer "J'ai peur d'oublier" de Fabienne Piel.
Alors le speech: Fabienne, une éleveuse de chiens de renommée internationale, passionnée par son activité ne remarque pas les moment d'absence qui s'accumulent au quotidien. Jusqu'au jour où elle oublie pendant plusieurs jours sa chienne dans le coffre de sa voiture.
A partir de là, elle va commencer à se poser des questions sur ce qui ne tourne pas rond dans sa tête et, après quelques mois compliqués de recherche, le verdict tombe. Lourd et sans appel, Fabienne a la maladie d'Alzheimer.
Comment est-ce possible, elle qui n'a que 43 ans ? Sa vie se transforme alors en combat. Contre la maladie bien sur, mais aussi contre le système médical et social qui ne reconnaît pas les "jeunes malades".
Par péripéties, Fabienne nous raconte l'évolution de sa maladie et les conséquences qu'elle a sur sa vie professionnelle et familiale, mais aussi les tempêtes de sentiments qu’entraînent chez cette femme de nature plutôt froide la progression de ce mal qui la ronge.
On avance avec elle dans cette lutte perdue d'avance pour ne rien lâcher et rester toujours la plus indépendante possible. Elle nous offre la perception de ce nouveau monde qui l'entoure, mais également le point de vue de sa famille, premiers aidants à ses cotés.
Alors vraiment je suis partagé sur ce livre.
En effet d'un côté on a toute la partie qui raconte les difficultés engendrées par la maladie (incompréhension, non reconnaissance...) mais de l'autre, ce livre est écrit de façon tellement personnelle qu'on a surtout l'impression qu'il s'adresse à elle-même. Ou éventuellement à sa famille très proche.
En effet d'un côté on a toute la partie qui raconte les difficultés engendrées par la maladie (incompréhension, non reconnaissance...) mais de l'autre, ce livre est écrit de façon tellement personnelle qu'on a surtout l'impression qu'il s'adresse à elle-même. Ou éventuellement à sa famille très proche.
Il y est raconté certaines choses qui n'ont pas leur place dans l'ouvrage autre que de remémorer de bons moments à l'auteur.
Du coup on se perd un peu entre les parties pas forcément très guillerettes mais particulièrement intéressantes et d'autres parties qui frôlent le radotage.
Le mieux, c'est que chacun le lise et s'en fasse une idée propre. Après on met les idées en commun et PAF !
Ça fait des Cho...
Bref un livre qui mérite quand même d'être reconnu.
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