dimanche 21 juillet 2013

Bonjour c'est l'facteur

Quel suspens et quel stress pendant ces semaines, ces mois et pour certain(e)s des années. Le concours étant passé tous les candidats se rongent les ongles en attendant la délibération du jury. Et elle se fait attendre.
Finalement un courrier arrive enfin et avec lui une petite poussée d'adrénaline.

Parce que bon, avant même de savoir ce qu'il y a dans l'enveloppe, je suis déjà en train de m'imaginer plusieurs mois plus tard ayant ou non le concours et très franchement seule une de ces deux histoires me donne envie. Mais bon puisque tout ça n'a au final que très peu d'importance (pourtant la survie de ce blog ne tiens qu'à un fil) passons aux choses sérieuses.


                                   J'ai été...
              

mercredi 26 juin 2013

 


A quelques jours des résultats du concours (qui au passage vont aussi définir la suite ou la suppression de ce blog), je continu à me documenter sur la vie d'infirmier et sur les différentes évolutions possibles.

Mais ce qui inquiète toujours ce sont les récits d'épuisement, de burn-out, de dépression...
Mais que fait la police ?

Qui prendra soin de ceux qui ont choisi de passer leur vie à prendre soin des autres ?
Après tout tant que ça marche comme ça pourquoi est ce que cela changerait ?

vendredi 7 juin 2013

L'oral

Ça y est l'oral est enfin passé. Je me sens libéré, léger. Le soleil qui tout à l'heure m'écrasait me paraît tout d'un coup nettement plus radieux et agréable.
Je m'éloigne de l'IFSI d'un pas assuré et tranquille (on ne sait jamais, je suis peut-être encore observé) mais dès que je suis sur d’être à distances suffisantes quand je fais sauter les boutons de ma chemise et déboutonne  la ceinture. Ça y est l'été commence vraiment.

Dans la voiture sur le chemin du retour, la musique à fond, je chante à tue-tête ma liberté retrouvée. Au feu rouge, les autres conducteurs me regardent bizarrement alors que j'entame quelques pas de la chorégraphie Thriller de Mickael Jackson (Hihii) mais rien ne peut m'atteindre maintenant je suis en vacances du moins jusqu'en juillet.

Bon c'est sûr que si je reviens sur ce qu'il s'est passé, je suis persuadé d'avoir oublié pas mal de choses. Ça s'est passé très vite finalement et j'aurais aimé pouvoir en dire plus sur moi sur les capacités.
J'ai eu un jury crescendo : du moins aimable à la plus souriante.
Je préfère ne pas vraiment y penser et ne pas réfléchir car plus je reviens sur mon oral et plus je doute. J'imagine que c'est comme ça pour tout le monde et pour tous les examens.

Eminem  passe à la radio et me demande si j'avais une seule chance dans la vie est ce que je la laisserai passer aussi que je la saisirai ? Encore une musique dans le thème de la journée...


(on aime ou pas la musique, les paroles sont à mon avis universelles ici)

Mais en bien plus fun on a surtout Bambi (hihiii)


Aujourd'hui c'est...

Aujourd'hui je passe l'oral

Inquiet ? Un peu.
Nerveux ? Très certainement.
Et depuis ce matin Aznavour passe en boucle dans ma tête

Si tout à raté pour moi,
Si je suis dans l'ombre,
Ce n'est pas ma faute,
C'est celle du public qui n'a rien compris

Allez savoir pourquoi...

mardi 4 juin 2013

Y'en a marre !

Passage de l'oral dans 3 jours et c'est cette semaine que tout s'accumule : le boulot, les conférences intéressantes, les spectacles, les soirées, les compétitions...

Je dois rester concentré encore un peu, aller.

Oui mais...

                                         mais...


                                                                 Il fait super beau dehors (petite larme à l’œil)

Les écrits

C'est parti pour la première journée d'examens !

Il y a quelque jours, j'ai reçu ma convocation pour participer aux écrits. Ça y est ça commence ! Enfin !
 Je ne me sens pas vraiment prêt, mais enfin les choses avancent et je vais surtout pouvoir me libérer de ses livres de code.

Arrive le jour J et je suis plutôt nerveux, je me sens petit peu dans un autre monde, dans un semi rêve. Autour de moi l’impression que tout le monde se connaît, et ne s'en fait pas. Ça discute, ça piaille, ça pianote sur son téléphone. Il faudra attendre une demi-heure assis dans un couloir avant de pouvoir enfin entrer dans les salles. Personnellement je vais dans le grand amphi du coup il y a deux entrées donc deux appels à chaque extrémité. Ce qui devait arriver arrive certain sont appelés à droite et à gauche en même temps.
Une fois que j'entends mon nom je m'avance.
Cerbère vérifie bien que la photo sur la carte d'identité correspond à mon visage (oui madame c'est bien le même c'est juste des cernes que vous voyez en plus) et on me laisse entrer dans l'immense pièce où je suis tout de suite pris en charge pour être placé en un mot de plus de moins, « asseyez-vous ici ».



Quelle chance ! Je suis tombé dans un amphi avec des chaises individuelles c'est-à-dire que j'ai le droit à une palette plus petite qu'une feuille A4 pour pouvoir écrire. Pratique quand on utilise des brouillon.
Je dois être d'un naturel trop nerveux, tout le monde autour de moi blablatte et rigole. Ça me rappel les contrôles au collège.


Je discute un peu avec mes voisines (une qui sort de classe prépa et l'autre qui vient directement de médecine) qui sont elles aussi très peu enchantées de leur bureau temporaire (ces satanées tablettes vont nous faire perdre un temps fou) et on se lance tout de suite dans les têtes psychotechniques. 

Ça commence plutôt mal, la moitié des exercices n'étaient pas dans les livres d'entraînement et je suis un peu perdu. Tant pis pour maintenant je me faire de mon mieux et advienne que pourra.


L'après-midi nous avons le droit à un test de culture générale. Un texte d'une page et demie sur la confiance entre le patient et le médecin. Un sujet d'une page et demie qui bien sur ne tient pas sur... nos superbes tablettes. Je ne vous parle même pas des brouillons et de la fiche de réponse, directement posée sur les genoux. Certaines personnes sortent au bout d'une demi-heure à peine. Sûrement parti écrire dans le couloir c'est encore ce qu'il y aurait de mieux à faire..

Vivement ce soir que je puisse souffler un peu me reposer et surtout commencer à préparer les oraux.

La préparation au concours

Je me rend bien compte que j'aurais pus en faire plus. Que ce soit pour les écrits ou les oraux, mais que voulez vous, je ne suis pas fait pour rester assis derrière un bureau pendant des heures. Surtout que si je ne partais pas de zéro pour les tests psycho, je me suis vite rendu compte des lacunes que j'avais en culture générale.

Pas forcément mauvais en histoire mais les noms et les dates c'est vraiment pas mon truc. Alors quand il faut retenir que Machin a pondu telle loi à telle date et que Machine a inventé tel bidule l'année d'après j'ai l'impression d'être un cm1 sur les bancs de la fac d'histoire.


Les croix s'entassent sur mon calendrier, j'ai l'impression de me noyer sous un tas de fiches multicolores (au passage merci les surligneurs) mais malgré cela, ma tête est complètement saturée, plus rien ne veut rentrer. Je commence à sérieusement douter d'en être capable.


mercredi 22 mai 2013

Avant même de commencer...

Et oui faire un blog sur la vie d'étudiant infirmier alors que je suis encore en train de passer le concours c'est quelque chose de curieux. Mais après tout c'est quand même là que tout commence. Comment passer sur les plaisirs qu'ont tous les candidats (les vrais bien sur, je ne parle pas de ceux qui passent le concours en touriste) à parcourir les librairies pour se charger en livres de préparation ?

Personnellement je n'ai pas fait de classe prépa. Ce n'est pas que je ne leur fait pas confiance, mais je travaillais déjà à ce moment. Et puis surtout je me suis lancé tard dans la prépa du concours (vers janvier pour avril, oui c'est pas très prudent tout ça). Et si je rate cette année, je ne pense pas en faire une de toute façon.

Je me lance donc dans ce blog pour partager avec vous la vie d'un (futur) ESI (étudiant en soins infirmier) ou EIDE (étudiant infirmier diplômé d’état) avec le stress qui va avec et j’espère aussi le plaisir.